Résumé

Acclamée dans le monde entier, Sharon Eyal sonde avec intensité et précision notre rapport à l’autre dans l’incandescent Love Chapter 2. Une exploration sensuelle et hypnotique des sentiments, qui repousse les limites de ses interprètes et de leur phénoménale expressivité. D’une beauté et d’une technicité sidérantes !

Justaucorps chair et chaussettes noires, danseuses et danseurs forment un corps uniforme qui se dessine sur un fond noir. Et il nous happe, ce corps magnétique dont les gestes surgissent comme ils se rétractent, dont la musculature s’étire jusqu’à la rupture. Sharon Eyal, qui fut danseuse puis directrice artistique de la fameuse Batsheva Dance Company, poursuit son exploration fiévreuse des sentiments, traquant ce qui nous connecte et ce qui nous éloigne les uns des autres. Sur les rythmes électro signés Gai Behar et Ori Lichtik, déhanchés extatiques et mouvements pulsés se combinent jusqu’à la transe. Ciselée dans une obscure clarté, Love Chapter 2 offre au public un face-à-face éblouissant.

Interprète au sein de la prestigieuse Batsheva Dance Company de 1990 à 2008, Sharon Eyal y crée ses premières chorégraphies entre 2005 et 2012. L’année suivante, elle fonde avec Gai Behar la compagnie L-E-V (« cœur » en hébreu). De fait, tout est affaire de sensibilité dans le travail qu’elle mène depuis lors avec des interprètes rompus à une grande technicité – jusque sur la pointe des pieds. Une gestuelle très physique mâtinée d’inspiration primitive fonde le vocabulaire ultrasophistiqué de Sharon Eyal avec lequel elle approfondit les facettes les plus contraires du sentiment amoureux. Ses créations rencontrent un succès planétaire.

Générique

Création Sharon Eyal
Co-création Gai Behar
Avec Gon Biran, Rebecca Hytting, Mariko Kakizaki, Darren Devaney, Keren Lurie Paredes, Clyde Emmanuel Archer
Musique Ori Lichtik
Lumières et direction technique Alon Cohen
Costumes Odelia Arnold, Rebecca Hytting, Gon Biran
Assistanat à la direction technique Baruch Shpigelman
Répétiteur Leo Lerus
Management tournée Niv Marinberg
Production Maya Manor

Coproduction FEDORA - Van Cleef & Arpels Prize for Ballet, Montpellier Danse Festival - France, Sadler’s Wells - London England, Julidans - Stadsschouwburg Amsterdam, Steps – Dance Festival – Switzerland, Theater Freiburg, Freiburg-im-Breisgau, Germany

En savoir plus

De 1990 à 2008, Sharon Eyal a travaillé au sein de la compagnie de danse israélienne Batsheva en tant que danseuse puis directrice artistique associée et chorégraphe. Elle crée ensuite en duo avec le producteur et musicien electro Gai Behar des pièces pour de grandes institutions et troupes de danse de renom parmi lesquelles l'Opéra de Paris, le Nederland Dance Theatre (Bedroom Folk, Salt Womb, Feelings et Sara), le Royal Swedish Ballet (Half-Life), The Norwegian National Company of Contemporary Dance (Killer Pig et Corps de Walk) ou encore la compagnie allemande Staatstheater Mainz (Soul Chain). En 2013, elle cofonde avec Gai Behar la compagnie L-E-V, dont les créations ont reçu de nombreuses distinctions internationales telles que le Prix du Théâtre Allemand Der Faust (2018) et le Prix Fedora Van Cleef & Arpels en catégorie Danse en 2017. Souvent associés à de grands créateurs, Sharon Eyal et Gai Behar ont travaillé avec des grands noms de la mode comme Christian Dior Couture et Maria Grazia Chiuri. Ils ont également participé à l'album I Am Easy To Find de The National et Mike Milles, pour lequel Sharon Eyal apparaît dans les clips des morceaux Hairpin Turns et Hey Rosey. En 2023, Sharon Eyal a été nommée Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.