la saison les spectacles

6 au 8 févr.
durée 55 min

Résumé


C’est quoi être un homme aujourd’hui ? Si le mouvement #MeToo a éveillé les consciences, le mythe du « mâle dominant » reste tenace ! Avec sensibilité, énergie et humour, deux jeunes comédiens se confient sur leur(s) masculinité(s), tentant de réconcilier les hommes qu’ils veulent devenir et les schémas dont ils héritent. Une quête de soi galvanisante !

Julie Berès et l’auteur Kevin Keiss poursuivent leur exploration des masculinités initiée avec La Tendresse, accueilli au TSQY en 2023. Dans cette variation intimiste à la façon d’une confidence entre amis, deux jeunes hommes tentent de définir, en connivence avec le public, ce que signifie être un « mec bien », entre doutes et désirs, lieux communs et élans transgressifs. En mode battle, avec une fougue communicative, une verve incomparable et des corps électrisés par le breakdancer Bboy Junior, Simon et Vincent débattent autant qu’ils se débattent avec leurs histoires, leurs vécus, les injonctions à la performance et à la domination. Animés par le désir de se réinventer, ils dessinent d’autres éducations sentimentales possibles, fondées sur le courage d’ignorer les assignations pour être soi.

Après l’explosif Désobéir présenté en 2020 au TSQY dans lequel quatre jeunes femmes partageaient leurs désirs d’émancipation dans une société patriarcale, Julie Berès clôt ici un diptyque sur la domination masculine, rarement envisagée du point de vue de ce qu’elle produit sur les hommes eux-mêmes. Sur une ligne de crète, Éducations sentimentales met en friction l’intime et le social. Et si les hommes faisaient la paix avec les assignations archaïques ? S’ils s’autorisaient à être virils autrement ? Et à trouver avec joie leur place dans la société ?

Résumé


C’est quoi être un homme aujourd’hui ? Si le mouvement #MeToo a éveillé les consciences, le mythe du « mâle dominant » reste tenace ! Avec sensibilité, énergie et humour, deux jeunes comédiens se confient sur leur(s) masculinité(s), tentant de réconcilier les hommes qu’ils veulent devenir et les schémas dont ils héritent. Une quête de soi galvanisante !

Julie Berès et l’auteur Kevin Keiss poursuivent leur exploration des masculinités initiée avec La Tendresse, accueilli au TSQY en 2023. Dans cette variation intimiste à la façon d’une confidence entre amis, deux jeunes hommes tentent de définir, en connivence avec le public, ce que signifie être un « mec bien », entre doutes et désirs, lieux communs et élans transgressifs. En mode battle, avec une fougue communicative, une verve incomparable et des corps électrisés par le breakdancer Bboy Junior, Simon et Vincent débattent autant qu’ils se débattent avec leurs histoires, leurs vécus, les injonctions à la performance et à la domination. Animés par le désir de se réinventer, ils dessinent d’autres éducations sentimentales possibles, fondées sur le courage d’ignorer les assignations pour être soi.


Générique


Conception et mise en scène Julie Berès
Variation Kevin Keiss et Julie Berès, à partir de La Tendresse publiée aux éditions Librairie Théâtrale – Collection L’Œil du Prince
Texte Kevin Keiss, Julie Berès et Lisa Guez, avec la collaboration d’Alice Zeniter
Avec Simon Rodrigues Pereira et Vincent Arfa
Assistance à la mise en scène Anna Harel
Aide à la dramaturgie Alice Gozlan
Chorégraphie Bboy Junior (Junior Bosila)
Création lumière Lila Meynard
Création son Colombine Jacquemont, accompagnée de Baptiste Pilon
Création costumes Salomé Vandendriessche

Production Théâtre Dijon Bourgogne, Centre dramatique national / Coproduction Compagnie Les Cambrioleurs - direction artistique Julie Berès / Avec la participation artistique du Studio-ESCA / Avec le soutien de l’Agence du Service Civique et des Tréteaux de France - Centre dramatique national / La Compagnie Les Cambrioleurs est conventionnée par le Ministère de la Culture - DRAC Bretagne et par la Région Bretagne, la Ville de Brest, et est soutenue pour ses projets par le Conseil Départemental du Finistère / Julie Berès est artiste associée du projet du Théâtre Dijon-Bourgogne, dirigé par Maëlle Poésy, ainsi que du DSN-Dieppe, dirigé par Simon Fleury / Photos © Vincent Arbelet

Générique


Conception et mise en scène Julie Berès
Variation Kevin Keiss et Julie Berès, à partir de La Tendresse publiée aux éditions Librairie Théâtrale – Collection L’Œil du Prince
Texte Kevin Keiss, Julie Berès et Lisa Guez, avec la collaboration d’Alice Zeniter
Avec Simon Rodrigues Pereira et Vincent Arfa
Assistance à la mise en scène Anna Harel
Aide à la dramaturgie Alice Gozlan
Chorégraphie Bboy Junior (Junior Bosila)
Création lumière Lila Meynard
Création son Colombine Jacquemont, accompagnée de Baptiste Pilon
Création costumes Salomé Vandendriessche

Production Théâtre Dijon Bourgogne, Centre dramatique national / Coproduction Compagnie Les Cambrioleurs - direction artistique Julie Berès / Avec la participation artistique du Studio-ESCA / Avec le soutien de l’Agence du Service Civique et des Tréteaux de France - Centre dramatique national / La Compagnie Les Cambrioleurs est conventionnée par le Ministère de la Culture - DRAC Bretagne et par la Région Bretagne, la Ville de Brest, et est soutenue pour ses projets par le Conseil Départemental du Finistère / Julie Berès est artiste associée du projet du Théâtre Dijon-Bourgogne, dirigé par Maëlle Poésy, ainsi que du DSN-Dieppe, dirigé par Simon Fleury / Photos © Vincent Arbelet

En savoir plus


Loin de toute forme de naturalisme, Julie Berès conçoit chaque spectacle comme un voyage onirique où se mêlent éléments de réalité (qui peuvent être apportés par des textes, ainsi que par une collecte de témoignages) et imaginaire poétique. Les images scéniques qui résultent de cette écriture de plateau polyphonique mettent en jeu la perception du spectateur, en créant un environnement propice à la rêverie (parfois amusée) autant qu’à la réflexion. Avec Poudre ! (2001), elle fonde sa propre compagnie, Les Cambrioleurs. Suivent, Ou le lapin me tuera (2003) et E muet (2004), ainsi que la réalisation collective, avec quatre autres metteurs en scène, de Grand-mère quéquette (2004), adaptation théâtrale d’un roman de Christian Prigent. Le goût d’une « dramaturgie plurielle », où interfèrent textes, scénographie, création sonore et vidéo, s’affirme plus nettement avec On n’est pas seul dans sa peau, créé en 2006. Ce principe d’immersion documentaire est renouvelé en 2008 pour la création de Sous les visages, autour des pathologies liées à l’addiction, en 2010, avec Notre besoin de consolation, qui évoque les enjeux contemporains de la bioéthique, puis en 2018 avec Soleil Blanc, autour du réchauffement climatique. Si elle assume pleinement les options de mise en scène et de direction d’acteurs, Julie Berès revendique une « pratique collégiale » dans l’élaboration des spectacles en collaborant avec des scénaristes, des dramaturges, ou des auteurs tels qu’Alice Zeniter (Petit Eyolf, 2015) ou Kevin Keiss. En 2021, elle crée avec lui La Tendresse, pensé comme le deuxième volet d’un diptyque entamé avec Désobéir (2017), qui rencontre un immense succès public et critique. 

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Loin de toute forme de naturalisme, Julie Berès conçoit chaque spectacle comme un voyage onirique où se mêlent éléments de réalité (qui peuvent être apportés par des textes, ainsi que par une collecte de témoignages) et imaginaire poétique. Les images scéniques qui résultent de cette écriture de plateau polyphonique mettent en jeu la perception du spectateur, en créant un environnement propice à la rêverie (parfois amusée) autant qu’à la réflexion. Avec Poudre ! (2001), elle fonde sa propre compagnie, Les Cambrioleurs. Suivent, Ou le lapin me tuera (2003) et E muet (2004), ainsi que la réalisation collective, avec quatre autres metteurs en scène, de Grand-mère quéquette (2004), adaptation théâtrale d’un roman de Christian Prigent. Le goût d’une « dramaturgie plurielle », où interfèrent textes, scénographie, création sonore et vidéo, s’affirme plus nettement avec On n’est pas seul dans sa peau, créé en 2006. Ce principe d’immersion documentaire est renouvelé en 2008 pour la création de Sous les visages, autour des pathologies liées à l’addiction, en 2010, avec Notre besoin de consolation, qui évoque les enjeux contemporains de la bioéthique, puis en 2018 avec Soleil Blanc, autour du réchauffement climatique. Si elle assume pleinement les options de mise en scène et de direction d’acteurs, Julie Berès revendique une « pratique collégiale » dans l’élaboration des spectacles en collaborant avec des scénaristes, des dramaturges, ou des auteurs tels qu’Alice Zeniter (Petit Eyolf, 2015) ou Kevin Keiss. En 2021, elle crée avec lui La Tendresse, pensé comme le deuxième volet d’un diptyque entamé avec Désobéir (2017), qui rencontre un immense succès public et critique. 


  • jeu. 06 février
    20H30
  • ven. 07 février
    20H30
  • sam. 08 février
    18H00
En partenariat avec le Théâtre Albert Camus (TAC) de Maurepas

Autour du spectacle

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