Présentation
« Danser au Congo, c’est se battre deux fois. » Voilà qui définit à merveille l’engagement du chorégraphe congolais DeLaVallet Bidiefono. Mêlant danse, musique live, chants et performance, Monstres est né de la volonté de défendre l’art de danser au Congo, de construire un espoir, d’opposer la poésie à la violence.
Une œuvre ambitieuse, lumineuse et puissante, servie par des interprètes exceptionnels de technique et de vitalité.
Habitué des grandes scènes européennes, le chorégraphe et danseur congolais DeLaVallet Bidiefono ne reste jamais éloigné trop longtemps de la terre qui l’a vu naître, le Congo. Monstres / On ne danse pas pour rien est né d’un projet de construction démarré il y a plus de dix ans : celui d’un lieu dédié à la danse à Brazzaville, un centre chorégraphique indépendant, symbole de la renaissance du paysage artistique congolais, envers et contre tout.
Dans un impressionnant décor de chantier aux allures d’arène, portés par un texte décapant, entraînés par trois musiciens multi-instrumentistes à l’énergie débordante, huit danseurs et une performeuse jettent leur corps dans la bataille et opposent aux « Monstres » de la dictature en place au Congo une pièce de groupe hautement physique, fougueuse et rédemptrice.