Présentation
Avec ce portrait de groupe, la chorégraphe catalane Aina Alegre nous met face à la représentation d’un monument vivant, qui répond à la question de l’autocélébration des communautés humaines. Une performance collective, sauvage et puissante.
Provoquer la rencontre des corps et mettre en scène l’élaboration organique d’un groupe. Telle est la force du projet de la chorégraphe Aina Alegre avec Le jour de la bête. Une façon de brûler la vie par les deux bouts, qui n’est pas sans rappeler celle des fêtes populaires et contemporaines qui se déroulent dans les villes méditerranéennes, mais aussi celle des carnavals et autres célébrations collectives.
Cinq danseurs rassemblés autour d’un même rituel, dégageant une énergie palpable, communicative et cathartique. Pieds et mains claquent, frappent et impriment au sol les marques de leur passage. Une chorégraphie bondissante, comme un regard porté sur ce que la fête a de plus vital et de plus flamboyant.